Notre Histoire

Les Celtes occupent la Gaule. A une date inconnue, un groupe s’installe sur le site de Cornac. Ils lui donnent le nom de Corn, qui signifie « escarpement, crête ».

Deux familles se partagent le pouvoir et les biens;  les Cornac, une famille d’ecclésiastiques; et les Giscard, les co-seigneurs. Ils surveillent la vallée du Mamoul (notre cours
d’eau local) pour le compte de leur suzerain.

En 878 et en avril 895, deux chartes du cartulaire de Beaulieu mentionnent Cornac et font état d’un sanctuaire.

Construction de la chapelle des Pénitents Blancs, qui s’appelle alors chapelle Notre-Dame

L’évêque de Cahors cède la petite église romane, qui est celle d’un prieuré, à l’abbé de Figeac. L’église se trouve dans le fort villageois qui abrite une trentaine de familles. Il est protégé par deux portes et des fossés.

Redoutant pillages et invasions, épidémies et famines, les paroissiens placent leur village sous la prestigieuse protection de sainte Geneviève.

Procès retentissant entre les abbesses de Coyroux en Limousin et Hugues de Giscard. Les moniales réclament le bénéfice de la paroisse et de son annexe. Elles gagnent le procès.

Bertrand Giscard épouse la fille unique de Rigal Robert de Cavagnac. Le gain des terres est considérable.

Les seigneurs du lieu, les Cornac, donnent beaucoup d’ecclésiastiques à la région. Ainsi, Rigal de Cornac est nommé doyen de l’abbaye de Carennac.

Les effets désastreux de la guerre de Cent ans s’estompent. Période de prospérité. La population augmente.

Antoine de Giscard, seigneur de Cavagnac et de la Giscardie, dicte son testament. Il exige 120 prêtres à son enterrement et une chapelle ardente où figurent les armoiries de sa maison.

En pleine guerre de religion, les protestants attaquent Cornac. Le vaillant capitaine Fraysse les met en fuite.

La confrérie des Pénitents Blancs s’installe à la chapelle et passe commande d’un retable en trompe-l’oeil.

Il y a 1.200 habitants à Cornac et 900 personnes fréquentent l’église

Construction de la départementale 134, en direction de Sousceyrac. Elle transforme durablement le paysage urbain.

L’abbé Couderc, curé de Cornac de 1855 à 1891, donne le coup d’envoi du grand chanter de l’église qui doit lui donner sa composition actuelle

Mort du sieur Jaucen, dernier seigneur de la Giscardie, dans la plus grande détresse.

Consécration de la nouvelle église sainte Geneviève. L’enceinte médiévale n’existe plus.

Cornac compte 1530 habitants, 2 écoles, 5 moulins à farine, 2 cabarets, 3 auberges, 1 café. Cette prospérité est due à la vigne. L’arrivée du phylloxéra, après 1875, ruine le village et ses habitants.

Construction de deux lavoirs dans le bourg.

Le moulin de Riols produit du courant grâce à une petite centrale électrique. Elle alimente l’éclairage public.

Des séquences du film, « le moulin dans le soleil », sont tournées au moulin de Riols. Les deux acteurs vedettes plongent dans la retenue d’eau .

Découverte d’un atelier de taille de silex au Goulet, près du hameau de Méjanasserre.